Accident de chasse : Souffrant d’une dyslexie sévère, mais sobre au moment du drame, un chasseur confond un lapin avec un rapin et abat un jeune apprenti peintre qui était venu s’exercer en milieu naturel.
Dans un contexte actuel très tendu entre le gouvernement et les chasseurs, un nouvel accident de chasse est venu resserrer l’étau autour des régulateurs du flux animalier en milieu naturel.
Roger, un cinquantenaire qui souffre d’une dyslexie depuis son adolescence, confondant notamment les « s » et les « v », mais aussi les « l » et les « r », a confondu lors d’un tir un lapin de Garenne, proie qu’il était venu chasser, avec un rapin, espèce humaine de peintre sans grand talent certes selon le dictionnaire, mais qui n’excuse pas l’erreur commise par le tireur.
La justice s’est d’ores et déjà saisie de l’enquête et Roger a été placé en détention provisoire.
Son avocat reste toutefois confiant en précisant au micro de fucknews.fr : « Mon client bénéficiera de circonstances atténuantes, dans la mesure où le barbouilleur peignait un lapin de Garenne en milieu naturel, ce qui a créé de la confusion chez Roger, au moment du coup de feu ».
Après la question posée de savoir si les chasseurs devront être sobres pour exercer leur loisir, le débat s’est enrichi depuis hier, d’un nouveau champ de questionnement : faudra-t-il à l’avenir répondre favorablement à un test « dys », passé chez une orthophoniste pour la délivrance des permis de chasse ?
Et si la réponse à ces deux questions est positive, nous pouvons nous demander combien de chasseurs il restera en France dans les mois à venir ?
Crédit Photo : The Florida Fish and Wildlife Conservation Commission, Public domain, via Wikimedia Commons
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