Payet rate le prix Puskas mais travaille à sa reconversion professionnelle.
Depuis les incidents de Lyon et de Nice en 2022, Dimitri semble avoir changé d’état d’esprit.
Souvenez-vous à l’Allianz Riviera, il avait balancé de rage dans les tribunes la bouteille qu’il avait reçue sur le citron.
Le joueur a reçu chez lui un journaliste de Fucknews et lui a expliqué son revirement de situation :
« L’idée de préparer une reconversion m’est venue au Stade Gerland, quand j’ai repris connaissance suite à mon évanouissement. Je me suis dit pourquoi ne pas voir tous ces jets comme des offrandes et les utiliser pour créer quelque chose de novateur »
« J’avais discuté avec Christophe Dugary qui avait également été sujet, il y a quelques années, à des sifflets sur tous les terrains de France. Il m’avait confié que pour ne plus attacher d’importance à ces hostilités sonores, il avait enregistré les bandes sons de tous ces sifflets contre lui, et les mixait sur Audacity, pour produire ensuite des bandes sons originales. Cela l’avait aidé à se concentrer sur son jeu et faire abstraction des parasites. »
« Et là, m’est venue une idée similaire. Plutôt que de t’énerver Dimitri (il se parlait à lui-même), garde tous les projectiles et compose des oeuvres originales. J’ai donc toujours une besace sous mon maillot – d’ailleurs les gens ont cru que je souffrais de surcharge pondérale – et au moment de tirer les corners, je sélectionne les objets les plus improbables et je les mène dans mon atelier ».
Dimitri nous évoque ensuite son souvenir le plus cocasse
« C’était contre les grecs du PAOK, ce jour où j’ai marqué un but incroyable, c’était particulier, car d’habitude je ne reçois rien sur la gueule au Vélodrome, mais bon, j’ai récupéré des paquets de Feta périmés, des morceaux de bouteilles en verre, c’est là qu’on voit quand même la pauvreté de ce pays depuis la crise de 2008 ».
Puis, pour terminer l’entretien, nous lui avons demandé s’il n’avait pas des difficultés cette année pour récupérer du matériel pour composer ses oeuvres, vu qu’il ne tirait plus de corner, cette fonction étant réservée dans le monde du foot aux joueurs titulaires.
« Pas du tout, au contraire j’en reçois trop, je ne peux malheureusement pas tout ramassé. Figurez-vous que je passe trois ou quatre fois plus de temps sur le bord du terrain, pendant mon échauffement, à portée de tirs de projectiles. Ce dernier peut se prolonger selon les matchs, jusqu’à la fin du temps réglementaire, c’est une aubaine pour moi et ma collection ».
Bonne pré-retraite Dimitri, que ton après carrière t’apporte autant de jets de joie que ta carrière !
Crédit Photo : Werner100359, CC BY-SA 4.0 https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0, via Wikimedia Commons
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