Un scientifique résout le mystère des temps d’attente interminablement longs dans les bureaux de Poste, en découvrant un trou noir super massif sous le siège d’un employé
L’anecdote trouve sa source dans un village de campagne, plus exactement, dans le bureau de Poste de ce dernier.
Jacques, un ancien scientifique émérite du CNRS, aujourd’hui à la retraite, s’était rendu dans l’agence postale de son bled, pour y retirer un colis. Il n’avait pas entendu le postier sonner à sa porte dans la matinée, et avait décidé, dès l’ouverture du bureau, de le récupérer muni de son avis de passage.
Entre 13h30 et 15h, temps pendant lequel il avait patienté dans la file d’attente, composée seulement de trois personnes, il s’était amusé, pour passer le temps à sortir son cahier de travail – un petit agenda sur lequel il notait ses intuitions et les équations pour essayer de résoudre certains problèmes de la vie courante – à essayer de comprendre pourquoi, dans les bureaux de poste, le temps semblait comme tourner au ralenti.
Le mois dernier, il y avait passé une heure trente pour récupérer seulement une dizaine de timbres-poste, alors même qu’en pénétrant dans l’enceinte du temps perdu, il n’y avait que deux clients devant lui.
Après une heure et demie de calculs et de réflexions intensifs, il en était arrivé à la conclusion, que seule la présence d’un trou noir, pouvait expliquer ce ralentissement de la temporalité.
Nul n’est sans savoir, depuis, le carton au box-office d’Interstellar, en 2014, qu’un corps qui s’approche d’un trou noir, ralentit à mesure que ce dernier approche de son centre, à tout le moins pour l’observateur extérieur.
Le scientifique a même situé la singularité de l’objet stellaire sous le fauteuil de travail du guichetier.
Son hypothèse semblait se confirmer, quand, en rentrant chez lui, il eut l’impression que sa femme avait pris dix ans d’un coup dans la gueule, sur le seul laps de temps de l’après-midi.
Il a soumis les résultats de sa recherche à quelques comités de lecture de célèbres revues, dans l’attente de validation et de publication.
En attendant, Jacques cherche à comprendre pourquoi, scientifiquement, marcher sur une merde de chien du pied gauche porte bonheur.